Une des solutions les plus efficaces pour faire fructifier un excès d’épargne dormante : l’assurance-vie. Ce placement financier est ouvert à tous et il est particulièrement apprécié pour sa grande flexibilité sur de multiples points, par exemple en termes de montant à investir, de mode d’alimentation du capital ou encore du choix des supports et du mode de gestion. Idem en ce qui concerne la durée de détention du contrat. Dans cet article, nous aborderons comment épargner à moyen et à long terme avec l’assurance-vie.
Épargner à court terme : pour qui et de quelle manière ?
L’épargne à court terme dépend de l’objectif de chaque individu. Elle convient en particulier à ceux qui souhaitent mobiliser le capital fructifié le plus rapidement possible afin de réinvestir dans de nouveaux placements.
Rappelons que l’assurance-vie propose plusieurs types de supports, dont les fonds en euros, les unités de compte et les fonds eurocroissance. À chaque actif son rendement, ce qui signifie que le choix est déterminant en fonction des objectifs de l’épargnant.
Ce sont les supports en unités de compte qui rapportent le plus et qui permettent ainsi de faire monter l’épargne de manière conséquente sur une courte durée. À retenir, cependant, que ceux-ci sont assortis à des risques importants de perte en capital. Il est donc question de savoir choisir les supports qui génèrent le plus de rendement pendant cette courte durée choisie par l’épargnant (3 ans à 2 ans, voire quelques mois seulement). Puisque ces unités de compte génèrent des risques, important de surveiller régulièrement leur marché respectif.
Choisir le moyen terme pour épargner : quel profil d’investisseur ?
Ceux qui investissent sur le moyen terme (entre 3 et 5 ans) sont le plus souvent les investisseurs ayant pour objectif de financer un projet tel qu’un voyage, des études, une micro-entreprise, etc.
Le principe est le même que pour l’épargne à court terme : privilégier les unités de compte à fort potentiel de rendement. Cela, tout en incluant des fonds en euros qui sont sécurisés. La répartition est fonction du profil de risque de l’épargnant, sachant toutefois que les unités de compte doivent avant tout occuper une part assez conséquente dans votre portefeuille. Les allocations sont les suivantes : 60% d’UC et 40% de fonds en euros.
Construire durablement son épargne
L’assurance-vie permet aussi d’épargner pour le long terme, voire jusqu’au départ à la retraite afin de profiter de rentes viagères. Dans ce cas, il est préférable de bloquer le capital pendant toute la durée de l’épargne afin de le convertir en rentes.
Si vous commencez tôt avec cet objectif d’épargne – par exemple dès l’âge de 30 ans – alors vous pouvez vous autoriser un niveau de risque élevé jusqu’à un certain âge. Les supports à privilégier sont donc les unités de compte, tandis que les risques sont à amoindrir au fur et à mesure de l’approche de l’âge de départ à la retraite. À 2 ans avant cette échéance, ce sont les fonds en euros qui seront augmentés (à hauteur de 80%, contre 10% en UC).
Gérer soi-même l’arbitrage de son assurance-vie
Par défaut, votre assurance-vie est gérée par l’assureur, et c’est celui-ci qui répartit votre épargne sur les supports qu’il estime pertinents en fonction de votre profil d’épargnant. Cependant, piloter vous-même la gestion de vos arbitrages est possible : vous demandez alors à basculer vers le mode de gestion libre. Cette option requiert des connaissances assez poussées en matière de gestion d’actifs, avec l’accompagnement éventuel d’un conseiller en gestion de patrimoine en période d’incertitudes économiques.
Par ailleurs, la fréquence et le mode de versement jouent aussi un rôle primordial en ce qui concerne la qualité de l’épargne fructifiée à terme.